Essonne : Le parc va s’enraciner dans le village du Val-Saint-Germain

Essonne : Le parc va s’enraciner dans le village du Val-Saint-Germain

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inauguration parc Billard Le Val Saint Germain Serge Desmurs Essonne
Une enfant du village a coupé le ruban avant la visite du parc.

Les habitants ont pu découvrir le nouveau parc de la mairie qui était à l’abandon depuis plus de 80 ans.

En 1987, la mairie du Val-Saint-Germain décidait de préempter le parc Billard et son manoir. Après avoir transformé le manoir en 2015, le parc a fait l’objet de toutes les attentions de la commune. Mais 15 hectares abandonnés depuis 83 ans, ce n’était pas une mince affaire.

Dans son explication aux habitants venus nombreux pour cette ouverture le samedi 26 octobre, Serge Deloges, maire, a rappelé l’histoire du parc dit Billard depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours.

Cet été, huit jeunes du chantier Siarce ont déblayé le bois coupé et réhabilité les allées.

 

Une sécurisation du parc qui a coûté 0 €

Evidemment, ce qui intéressait les habitants était de savoir ce qui a été effectué plus récemment et, comme l’a rappelé l’édile, la municipalité a fait le choix « de rechercher le moindre coût », en faisant le choix d’une vitesse d’exécution plus lente. Elle s’est tournée vers la Coopérative forestière COFOROUEST qui a dressé un inventaire des arbres et dressé un plan de gestion. Au total, 141 chênes, 156 frênes et 2 sycomores, représentant un cubage de 264 000 m3 ont été coupés.

Une éclaircie sylvicole comme l’explique les professionnels de la gestion forestière qui a permis de sécuriser, régénérer et nettoyer les secteurs pauvres du parc. « Des noyers et ormes hybrides ont été replantés ainsi que des essences à vocation paysagère », a précisé Serge Deloges. Un long travail qui ne se voit déjà plus que pour ceux qui se souviennent de ce qu’était le parc auparavant. « Le parc sécurisé s’en est trouvé tout ragaillardi et a explosé de toutes parts (…). La sève, la force de la nature, a déjà comblé les clairières »,, constate-t-il. Et en plus, cela n’a rien coûté à

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 31 octobre.