Essonne : le prix Ilan-Halimi propose du théâtre au collège de La...

Essonne : le prix Ilan-Halimi propose du théâtre au collège de La Norville pour parler laïcité

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Deux comédiens masqués pour la représentation de la compagnie de théâtre des Passeurs d'ondes.

Le jeudi 11 février, deux classes de 4e ont assisté à la représentation d’une pièce pédagogique mise en lumière par le prix Ilan-Halimi cette année.

« On ne parle pas des religions entre nous », « Si l’on en parle, cela peut générer des conflits », « Certains pensent qu’avec la violence, ils pourront convertir des gens »… Voici des extraits de propos tenus par des élèves de 4e du collège Albert-Camus à l’occasion du débat sur la laïcité organisé le 11 février avec le Département.

Un débat a été organisé avec Benjamin ALLOUCHE, Président association ACJE
Marini BAMBI, Animatrice pédagogique MÉMORIAL DE LA SHOAH
Lo GLASMAN, compagnie LES PASSEURS D’ONDES
Alexandre TOUZET, conseiller départemental
Anne-Marie RAMIREZ de la Direction départementale de la cohésion sociale
Michel SERFATY, AJMF – Amitié judéo-musulmane de France

Pour l’édition 2021 du prix Ilan-Halimi, le Conseil départemental a financé à hauteur de 9 000 euros des après-midis théâtre/débat autour de la lutte contre l’antisémitisme et du dialogue entre les religions. Pour rappel, Ilan Halimi a été torturé à mort par le « Gang des barbares » à Sainte-Geneviève-des-Bois en février 2006. Cette année, sont commémorés les quinze ans de sa disparition.

Le collège de La Norville fait partie des deux établissements scolaires choisis pour accueillir la pièce de théâtre des « Passeurs d’ondes » avec Louis-Pasteur à Longjumeau.

« Tant qu’un religieux ne dit pas « je suis meilleur que toi » alors on peut vivre ensemble », souligne le rabbin Michel Serfaty, président de l’Association pour l’amitié judéo-musulmane de France (AJMF).

Pour éveiller les consciences

« Diderot, la fidèle et l’encyclopédiste » est un spectacle à but pédagogique. Il parle de tolérance entre croyants et non-croyants dans les années 1700. La pièce montre au public présent qu’à l’époque de Denis Diderot, la liberté de penser n’était pas acquise. Blasphémer était un acte condamnable. Aujourd’hui en France, il y a le droit de blasphème et la liberté de conscience.

« Ce qui nous importe, c’est (…)

Retrouvez l’intégralité de l’article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 18 février ou sur cafeyn.co.