Lutte anti-terrorisme : « Nous demandons plus de moyens »

Lutte anti-terrorisme : « Nous demandons plus de moyens »

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(Photo d'illustration)

Après l’opération menée hier, jeudi 8 septembre, à Boussy-Saint-Antoine, les forces de l’ordre de l’Essonne demandent plus de moyens pour parvenir à lutter contre le terrorisme. 

 

«Ce que nous demandons, c’est une prise de conscience. Nous demandons plus de moyens», explique un membre du syndicat UNSA Police 91. «On a déjà eu Coulibaly qui venait de la Grande Borne à Grigny. Le 13 novembre, un des assaillants était originaire de Courcouronnes…», ajoute le représentant.

 

Ce que réclame l’organisation concrètement, c’est que le gouvernement prenne conscience que le département de l’Essonne est un potentiel foyer de terroristes islamistes et qu’un soutien supplémentaire leur soit apporté.

 

Le Bataclan, l’Hyper Casher

 

Amedy Coulibaly, l’auteur de quatre assassinats à l’Hyper Casher de la porte de Vincennes et d’une policière municipale à Montrouge le 9 janvier 2015, était originaire du quartier de la Grande Borne à Grigny.

 

Lors des attentats du 13 novembre, c’est la ville de Courcouronnes qui a été citée. Un des terroristes du Bataclan formellement identifié par les enquêteurs, était né dans la ville en 1985.

 

«Nous revendiquons une prise de conscience de la situation par les autorités», martèle l’UNSA Police 91.