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Vigneux-sur-Seine : le sprinter cambrioleur Toumany Coulibaly condamné à un an de prison ferme

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Toumany Coulibaly espère participer aux JO de Rio.

Vendredi 4 mars, le tribunal d’Evry a choisi de donner sa chance au champion de France du 400m en salle de 2015, en le condamnant à une peine qui pourra être aménagée.

Toumany Coulibaly présente bien, vendredi 4 mars, lorsqu’il comparait devant le tribunal d’Evry pour des faits datant du 12 janvier 2014 à Vigneux-sur-Seine. Il parle posément et s’explique clairement.

Ce jour-là, au petit matin, avec deux complices, il cambriole le magasin Bouygues Télécom du centre commercial Valdoly de Vigneux-sur-Seine. L’estimation du préjudice du vol de téléphones s’élève à 58 000 euros. Téléphones qui ne seront jamais retrouvés.

Lorsqu’ils ont fracturé la vitre du centre commercial puis de la boutique Bouygues télécom, les cambrioleurs ont déclenché l’alarme, conduisant la mobilisation d’une patrouille de police qui repère un véhicule suspect.

A l’issue d’une course poursuite, le véhicule des malfrats fait une sortie de route et deux complices parviennent à s’échapper. Reste le troisième, Toumany Coulibaly. Le champion de France du 400m en salle est interrogé et s’il nie d’abord le cambriolage, vendredi 4 mars, il reconnait. Et explique qu’entre 2007 et 2015, il a été pris dans un cercle vicieux. «Avant 2015, je n’étais pas conscient. En avril 2015, j’ai pris conscience et j’ai décidé de casser le cercle vicieux.»

Suivi par un psychiatre depuis lors, encadré par ses proches, la fédération d’athlétisme, son club de Montgeron, sa coach, tout est mis en oeuvre pour le dissuader de céder à ses pulsions de cleptomane.

Il explique au tribunal que ses chronomètres depuis sa sortie de prison le 9 décembre dernier sont très bons. Il est déjà présélectionné pour les Jeux olympiques de Rio. Il veut aussi participer aux Européennes…

C’est pour lui permettre de poursuivre sa carrière sportive et malgré les 8 mentions à son casier judiciaire dont 4 pour des faits de vols, que le parquet a requis une peine de prison de 2 ans dont un an avec sursis mis à l’épreuve pendant 2 ans. Une réquisition suivie par le tribunal. Elle permettra un aménagement de peine au jeune homme de 28 ans, qui pourra ainsi continuer l’entraînement.