Dégradations à Juvisy-sur-Orge : Quinze personnes interpellées à Athis-Mons

Dégradations à Juvisy-sur-Orge : Quinze personnes interpellées à Athis-Mons

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Les policiers de Juvisy-sur-Orge ont procédé à des interpellations à Athis-Mons dans le cadre des dégradations du 14 janvier dernier.

Le samedi 14 janvier, un groupe d’une dizaine d’individus avait saccagé une vingtaine de véhicules, un hall d’immeuble et un appartement à Juvisy-sur-Orge. Quinze personnes ont été interpellées ce matin et placées en garde à vue.

Ce mardi 24 janvier, à 6h du matin, les services de polices du commissariat de Juvisy ont procédé à l’interpellation. Selon les informations du Point, c’est la brigade de sûreté urbaine, aidée de CRS qui ont investi le quartier Noyer Renard (dit des « 3F »), à Athis-Mons.

Les quinze individus, âgées de 15 à 22 ans (dont les onze précédemment mis en cause) ont été placés en garde à vue pour dégradation volontaires aggravées par deux circonstances (réunion et visage dissimulé), dégradations volontaires aggravées par deux circonstances (réunion et bien d’utilité publique), violences avec ITT de plus de huit jours en réunion, violences en réunion sans ITT, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens.

Le 14 janvier, quelques minutes après les faits de la rue des écoles de Juvisy, les services de la brigade anti-criminalité procédaient à l’interpellation de onze individus et à la saisie d’objets susceptibles de constituer des armes. Placés en garde à vue, ils étaient finalement relâchés quelques heures plus tard pour permettre la poursuite de l’enquête préliminaire.

Hier, lundi 23 janvier, lors de l’audience solennelle de rentrée au Tribunal correctionnel d’Evry, le procureur, Eric Lallement avait affirmé : « Les rivalités entre bandes, que nous pensions en voie de régression, sont de nouveau au centre de l’actualité à Yerres et à Juvisy-sur-Orge, la semaine dernière, à Crosnes et à Corbeil-Essonne ce week-end; violences gratuites dont les causes sont souvent difficiles à déterminer, les auteurs difficiles à identifier et interpeller, les preuves difficiles à rapporter».