Le maire de Longpont-sur-Orge interrompt le chantier du quartier Guiperreux

Le maire de Longpont-sur-Orge interrompt le chantier du quartier Guiperreux

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Sur le chemin de la Guayère, la rue privée de bitume et quelques tuyaux laissés à l'abandon sur une pelouse témoignent de la façon dont le chantier s'est installé.

L’édile a décidé de faire stopper les travaux en raison de « divers incidents ».

Débuté mi-juillet, le chantier privé d’installation de fibre optique qui traverse le quartier Guiperreux, destiné à relier deux data-center, a accumulé les manquements selon le maire de Longpont-sur-Orge, Alain Lamour. « Nous avons constaté de nombreux problèmes : quasiment aucune information aux riverains, pas ou peu de sécurisation du chantier, une utilisation sans autorisation du domaine public pour stocker engins et déchets, des cas de riverains n’ayant plus accès à chez eux et surtout deux fuites de gaz, énumère l’édile. GRDF nous a affirmé que l’entreprise n’a pas pris connaissance de l’emplacement des différents réseaux avant de lancer ses travaux, ce qui est pourtant une obligation. »

De peur que des incidents plus graves encore ne se produisent, Alain Lamour a donc décidé, dès le 2 août, de stopper purement et simplement le chantier, et ce jusqu’à nouvel ordre. « Tout est resté en plan, ce qui n’est pas agréable pour les riverains et j’en suis désolé. Mais je préfère ça que de courir le risque d’un accident. Pour l’instant, nous attendons que le chantier soit sécurisé mais aussi que l’entreprise prenne un engagement écrit quant à la remise à neuf des voiries, qui ressemblent désormais plus à des pistes qu’à des rues. Avant cela, le chantier ne reprendra pas. »

Mais, à l’heure d’écrire ces lignes, la situation semblait partie pour durer encore un moment. « Il semblerait qu’ils soient partis en vacances », ironise le maire : l’hôtel de ville ne parvient pas à joindre l’entreprise concernée pour l’instant. « Je sais comment ça va se passer : il leur restait 150 m à faire, ils vont vouloir continuer leur chemin avant de revenir vers nous. Mais dans ces conditions, ce n’est pas possible. »