Françoise Azoulay : « J’aime laisser libre cours à mon imagination »

Françoise Azoulay : « J’aime laisser libre cours à mon imagination »

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Françoise Azoulay présente son nouveau roman Une future femme d'affaires. ©AB

L’auteure essonnienne sort son septième livre, Une future femme d’affaires. Nous l’avons rencontré pour l’interroger sur son rapport à la littérature et à l’écriture.

Le Républicain : Vous publiez aujourd’hui votre 7e livre, c’est impressionnant !

Françoise Azoulay : « Je tenais beaucoup à écrire sur la vie estudiantine. Ce roman parle de deux jeunes gens, Fanny et Jérémy, qui sont en prépa HEC. C’est inspiré de la vie étudiante de vraies personnes qui font de bonnes écoles ou l’université. J’ai également fait des recherches car je tenais à actualiser tout ce que je connais du milieu afin d’être en accord avec notre époque. Tout cela a beaucoup changé ces dernières années.

Le Rép : A vous entendre, nous avons l’impression que vous vous êtes grandement inspirée de votre vie personnelle ?

Françoise Azoulay : Oui, j’ai puisé dans ce que j’ai vécu. J’ai commencé par faire de la médecine à l’université. Je me suis ensuite orientée vers les sciences économiques et j’avais plusieurs amis qui étudiaient en école de commerce.

Le Rép : De même que les personnages de votre roman, avez-vous également rencontré votre premier amour lorsque vous étiez étudiante ?

Françoise Azoulay : C’est une question assez personnelle… mais oui (rires). Et comme Jérémy et Fanny qui préparent leur voyage de noces, j’ai eu la chance de faire énormément de voyages.

Le Rép : Vous êtes très prolifique, comment trouvez-vous le temps d’écrire autant ?

Françoise Azoulay : Aujourd’hui, je me consacre essentiellement à la littérature. Il est vrai que ça a toujours été une part très importante de ma vie, depuis de nombreuses années.

Le Rép : Vous avez toujours eu cette passion de l’écriture ?

Françoise Azoulay : Quand j’étais enfant, j’ai fait un voyage en Terre sainte dans un cadre familial. Cela m’a inspiré, j’ai eu la vocation à ce moment-là. J’ai toujours eu une forte inclinaison pour la littérature, c’était mon jardin secret.

Le Rép : Lorsque vous écrivez un roman, comment travaillez-vous ?

Françoise Azoulay : Je me mets devant une feuille blanche pour écrire et je travaille le matin, la plupart du temps. Je peux utiliser des feuilles blanches autant qu’un ordinateur. L’inspiration vient à moi, je n’ai pas encore connu le syndrome de la feuille blanche !

Le Rép : Y a-t-il des auteurs qui ont influencé votre travail, d’une manière ou d’une autre ?

Françoise Azoulay : Je suis admirative d’Amélie Nothomb, je trouve son travail vraiment étonnant. Il y a toujours des sentiments et de l’humour. J’apprécie également Alexandre Jardin et Marc Lévy. En littérature classique, j’ai beaucoup lu Maupassant et Flaubert.

Le Rép : Est-ce que vous envisagez d’écrire d’autres genres littéraires ?

Françoise Azoulay : Je n’exclus jamais rien, mais je trouve que le roman est le genre le plus plaisant, car on peut laisser libre cours à son iimagination ».