Juvisy-sur-Orge : le maire demande « des sanctions fermes » après des insultes envers...

Juvisy-sur-Orge : le maire demande « des sanctions fermes » après des insultes envers une passante

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L'altercation verbale a eu lieu au centre-ville de Juvisy-sur-Orge. ©Capture Google Maps

Mercredi 20 juillet, vers 14h, une jeune femme a été insultée en pleine rue par un individu estimant que sa robe n’était pas suffisamment couvrante.

Les propos tenus par l’homme ne sont pas reproduisibles ici. Mais ils ont à voir avec la prostitution. Une jeune femme, habitante de Juvisy-sur-Orge, progressait mercredi 20 juillet, vers 14h, dans le centre-ville de sa commune avec son fils de 12 ans, lorsqu’un homme s’est mis à l’insulter copieusement parce qu’elle portait une robe. «Une robe toute simple. Une robe d’été parce qu’il faisait chaud, souligne-t-on du côté du cabinet du maire de la commune. Il a continué en la suivant même lorsqu’elle lui a dit de s’occuper de ce qui le regarde.»

Comme elle a particulièrement été remuée par l’incident, elle décide d’en faire part à la mairie qui l’oriente à son tour vers le commissariat de police. Une main courante est déposée. «Durant l’altercation, elle avait pu prendre une photo de la personne qui se trouvait devant un camion d’une entreprise qui intervient pour la commune», apprend alors la municipalité. La Ville de Juvisy-sur-Orge sous-traite en effet la propreté des rues à une société qui elle-même sous-traite le recrutement de ses salariés auprès d’une agence d’intérim.

L’homme à l’insulte facile fait donc partie de cette agence d’intérim et après avoir appris l’information, Robin Reda, le maire de Juvisy-sur-Orge a «demandé des sanctions fermes envers un employé de cette société de nettoyage prestataire de la ville qui a interpelé et insulté une Juvisienne sous prétexte qu’elle portait une robe dans la rue. Son contrat interim a pris fin», indiquait-il sur Facebook.

La mairie se défend d’avoir demandé son licenciement. «Mais le maire a demandé à ce que des sanctions soient prises, insiste-t-on au cabinet du maire. On n’admettra pas ce type de comportement. Comme M. Reda l’a écrit sur sa page Facebook « L’intransigeance avec les valeurs de la République commence sur le terrain, soyons intraitables ». C’est aussi une piqure de rappel, on n’est pas en droit d’insulter une jeune femme dans la rue.»