Elections législatives : Manuel Valls « salue » la décision d’En marche

Elections législatives : Manuel Valls « salue » la décision d’En marche

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Manuel Valls a déclaré se présenter aux législatives sous l'étiquette du mouvement d'Emmanuel Macron. (Photo Archives)

Après la décision du mouvement En Marche de ne pas investir l’ancien Premier ministre comme candidat dans la 1e circonscription de l’Essonne, Manuel Valls a expliqué par voie de communiqué de presse « saluer » la décision. 

« J’ai pris connaissance du choix d’En Marche pour la première circonscription de l’Essonne. Je salue cette décision« , a énoncé Manuel Valls dans un communiqué de presse publié hier, jeudi 11 mai. Quelques heures plus tôt, lors de la conférence de presse du mouvement La République en Marche, Richard Ferrand, le secrétaire général de La République en marche, a expliqué que la candidature de Manuel Valls aux législatives « ne répondait pas aux critères » du mouvement. En revanche, aucun candidat ne sera présenté contre l’ancien Premier ministre.

« C’est donc en homme libre mais fort d’une identité politique claire, revendiquée, assumée – Républicain, Progressiste, de gauche – que j’agis« , a ajouté l’ancien Premier ministre.

Invité mardi 9 mai  sur la radio RTL, Manuel Valls, ancien Premier ministre avait déclaré qu’il serait « candidat de la majorité présidentielle » pour les élections législatives de juin.

« Vous serez candidat aux législatives à Evry, sous quelle étiquette ? » lui a demandé la journaliste politique Elisabeth Martichoux sur RTL « Parce que je suis un républicain, parce que je suis un homme de gauche, parce que je reste socialiste — je ne vais pas renier 30 ans d’engagement de ma vie politique (…) — Je ne suis pas en embuscade, je veux la réussite d’Emmanuel Macron. Donc, comme j’invite d’ailleurs tous les députés sortants, les progressistes, ceux qui ont appelé à voter pour Emmanuel Macron avant le premier tour, ceux qui souhaitaient sa victoire, moi je serai candidat de la majorité présidentielle et je souhaite m’inscrire dans ce mouvement qui est le sien : la République en marche« , a-t-il répondu.

Avant de lancer : « Ce parti socialiste est mort, il est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se dépasser. »

« Il lui reste 24 heures »

Invité le même jour sur Europe 1, Benjamin Griveaux, porte-parole du nouveau président de la République a pu commenter l’annonce de Manuel Valls : Il « n’a pas été investi par la commission nationale d’investiture ou alors sa candidature m’a échappé. La bannière sous laquelle les candidats aux élections législatives En Marche! iront s’appelle La République en marche. Il aurait dû déposer sa candidature comme chacun« , a-t-il ainsi lancé. « Cela veut dire que si vous ne déposez pas votre candidature, vous ne pouvez pas être investi par ‘En Marche’. » Et de conclure :  « Il lui reste 24 heures ! La procédure est la même pour tout le monde, ancien Premier ministre compris. »

577 candidats aux législatives

Au lendemain de sa victoire, le lundi 8 mai, Emmanuel Macron a démissionné de son poste de président d’En Marche. C’est Catherine Barbaroux, déléguée nationale du mouvement, qui en devient présidente par intérim, jusqu’à la convocation d’un congrès fondateur, qui devrait se tenir avant le 15 juillet.
Elle dévoilera donc, avant jeudi, la liste des 577 candidats aux élections législatives du 11 et 18 juin prochain.