A l’occasion des célébrations du 81e anniversaire de la Libération du département de l’Essonne, retour sur ces quelques jours qui ont permis à tout le territoire de quitter l’occupation allemande.
Nous sommes le 21 août 1944, en début d’après-midi, et un camion militaire tractant un canon traverse le pont de la rue Fortin, à Dourdan. La structure est alors le seul point de passage possible, l’armée allemande en déroute ayant fait sauter tous les autres ponts et miné l’ensemble des routes. En contournant la ville, les troupes américaines du général George Patton mitraillent les bois environnants. Là, une soixantaine de soldats allemands sont encore repliés. La résistance est légère : à 14h, le convoi peut entrer dans les rues de la ville. Les véhicules avancent sur la place du Chariot, évoluant au milieu des maisons partiellement détruites. Ici, la guerre est bientôt terminée. Dourdan est libérée. Cette scène symbolise le début de la Libération de l’Essonne. Il y a 81 ans, la commune de Dourdan était en effet la toute première ville du Département – on parle à l’époque de la Seine-et-Oise – à être libérée de l’occupation allemande.
Le sud de l’Essonne libéré rapidement
Pour célébrer cette date importante dans l’histoire du territoire, nombreuses sont les communes qui procéderont, durant cette semaine, à des commémorations en hommage aux libérateurs, venus des Etats-Unis donc, mais aussi de France. L’occasion de se replonger dans les quelques jours qui ont permis la Libération de l’Essonne.

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