Essonne : Levothyrox, un changement de formule dangereux

Essonne : Levothyrox, un changement de formule dangereux

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Les nouveaux excipients contenus dans la nouvelle formule ont de gros impacts sur la santé de certains patients.

Il y a 4 ans, Josette, habitante de Cerny, a été diagnostiquée avec une hypothyroïdie et, depuis le changement de formulation du Levothyrox, ce médicament qui soigne les patients atteints d’une insuffisance de la thyroïde ou qui ont subi une ablation de cette dernière, a vu sa santé se dégrader.

Passer d’un médicament qui soigne à un médicament qui finit par vous empoisonner. C’est l’amère expérience que vivent tous les jours ces patients, comme Josette qui, suite aux nouveaux excipients contenus dans la nouvelle formule du Levothyrox, ont subi maux de ventre, nausées, vertiges, pertes importantes de cheveux, grande fatigue et douleurs musculaires.

Le souci, c’est que nul de ces 3 millions de patients, et surtout de ses 200 000 personnes au 4 septembre dernier qui ont signé une pétition réclamant le retour de l’ancienne composition, n’ont été informés à aucun moment du changement de formulation.

« On a changé un produit sans que personne ne le sache, il y a des personnes à qui cela convient très bien, tant mieux pour elles. Mais pour ceux à qui cela ne convient pas, je trouve cela vraiment scandaleux. Je me dis que moi je peux encore un peu témoigner, mais j’imagine qu’il y a plein de femmes qui sont en maison de retraite ou plus âgées et qui n’ont pas les moyens de s’exprimer. Et qui doivent souffrir en se demandant pourquoi elles souffrent », témoigne Josette qui n’arrive pas à se défaire de ce sentiment de colère et d’impuissance.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 15 février.

2 COMMENTAIRES

  1. Tant mieux si le Levothyrox NF convient à certains mais puisque je fais et paie les frais de leur expérimentation, voici mes conclusions : AF et NF ne sont pas bioéquivalents. Bien que la Santé nous balaye d’un « effet nocebo » et que la Justice nous déboute, il n’est pas normal ni loyal que l’on remplace un princeps par un générique, que l’on donne à la copie le nom de l’original et ce, sans information préalable ni alternative fiable.