Le commandant Deshors prend la tête de la compagnie de Palaiseau

Le commandant Deshors prend la tête de la compagnie de Palaiseau

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Le chef d'escadron Thierry Deshors est le nouveau commandant de compagnie de Palaiseau depuis le 1er août.

Alors qu’il a pris ses fonctions durant l’été, le nouveau chef opérationnel présente les enjeux de sécurité sur son secteur d’intervention.

Une nouvelle aventure s’offre au chef d’escadron Thierry Deshors. Depuis le 1er août, il est le nouveau commandant de compagnie de Palaiseau : le voilà à la tête de 215 gendarmes répartis en six unités (Breuillet, Egly, Limours, Nozay, Palaiseau et la communauté de brigades de Gif-sur-Yvette, qui s’occupe du quartier de Chevry et d’Orsay). Parmi ces effectifs, une trentaine de militaires composent le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie, qui intervient notamment en renfort la nuit) et d’autres sont affectés à la brigade de recherche (une équipe d’enquêteurs qui apporte un soutien technique aux brigadiers pour certaines affaires).

Agé de 34 ans, le commandant Deshors a un parcours polyvalent rythmé par de nombreuses opérations extérieures. Il a en effet été formé à l’Ecole spéciale militaire de Saint Cyr, recrutement scientifique, puis a intégré l’Ecole nationale des officiers de la gendarmerie. Après un passage en peloton de gendarmerie mobile à Lyon, il a réussi les tests pour intégrer le GIGN. Devenu adjoint d’unité spécialisée, le chef d’escadron Thierry Deshors a été choisi pour créer le bureau des renseignements avant de rejoindre l’Ecole de guerre en 2020. « Ces différents postes m’ont beaucoup apporté mais je voulais être plus au cœur du territoire et aux côtés des Français », confie l’homme, qui se dit « très fier et conscient des responsabilités qui [l’]incombent. Je souhaite être au service de mes hommes et offrir une réponse sur-mesure aux problématiques du territoire ».

Et le chef opérationnel va devoir faire face à de nombreux enjeux car sa zone d’intervention est très variée. « Nous avons d’abord affaire à une délinquance de flux car le secteur est traversé par des axes forts comme la RN 20, l’A10, le RER et la future ligne 18 du métro. Il y a également la délinquance dite de stock, les trafics, et toutes les nuisances liées à la présence de 60 000 étudiants et d’un campus international : alcool, violences à caractère sexuel, bagarre et trafics », détaille le commandant Deshors, qui pourra compter sur ses deux adjoints, les capitaines François Duchamp et Aurélien Ruffié, pour assurer la sécurité des Essonniens.