Fleury-Mérogis et le ministère de la Justice signent une convention pour préserver...

Fleury-Mérogis et le ministère de la Justice signent une convention pour préserver les jardins familiaux

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Le garde des Sceaux et ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a fait le déplacement pour signer la convention en personne. © Facebook Olivier Corzani

Le maire Olivier Corzani a rencontré le ministre Eric Dupond-Moretti pour signer une Autorisation d’occupation du territoire.

Pour Olivier Corzani, c’est la satisfaction de voir une de ses promesses se concrétiser. Jeudi 23 février, l’édile a reçu la visite du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, venu signer avec la municipalité une Autorisation d’occupation du territoire (AOT). En effet, son ministère s’est engagé par cette signature à mettre à disposition de Fleury-Mérogis un terrain lui appartenant, en vue de relocaliser et développer la pratique des jardins familiaux. Les jardins actuels sont en effet installés sur la parcelle où doit être construit le futur collège de la ville.

« Cette signature conclut deux ans de travail en bonne intelligence avec le ministère, note Olivier Corzani. Dès la mise à disposition du Département du terrain des jardins jardins familiaux pour la construction du collège, nous avons rencontré les jardiniers pour travailler à une relocalisation de cette activité. Le terrain que nous fournit le ministère de la Justice était leur premier choix : il est situé à 100 mètres des jardins actuels. » L’accord n’est pas à sens unique, mais les demandes du ministère étaient « légitimes et en accord avec [les] principes » de la mairie. « Cette convention a plusieurs dimensions : écologique bien sûr, avec sa proposition d’agriculture urbaine, mais aussi sociale, pour les habitants ainsi que, à la demande du ministère, pour les agents de la maison d’arrêt qui auront donc accès aux jardins. »

Reste à faire : le maire souhaite réunir prochainement les jardiniers afin de travailler en concertation à l’aménagement de ces futurs jardins familiaux. Il espère « permettre aux jardiniers de reprendre leur pratique au plus vite, c’est-à-dire aux environs de l’été 2024 ». Quant aux procédures judiciaires lancées par l’association des jardiniers pour tenter de garder le terrain actuel (voir notre édition du 23 février), le maire annonce avoir envoyé un courrier à son président pour que ces recours soient retirés.