La ville cherche à rendre son centre de nouveau attractif. Avec le réseau Initiative, Corbeil-Essonnes va mettre à disposition un local pour installer des boutiques éphémères, rue Notre-Dame. L’ouverture est prévu pour le 9 décembre.
Comme de nombreuses communes, Corbeil-Essonnes a vu son centre-ville se vider de ses commerces. Mais en accord avec la politique d’aménagement menée par la mairie, il y a une volonté de faire revenir les commerçants de proximité. C’est pourquoi la ville a fait appel à Initiative Essonne, une association qui encourage l’entreprenariat et accompagne les porteurs de projets.
Aider les concepteurs de projet à se lancer
L’association n’en est pas à son coup d’essai : elle accompagne environ 200 projets par an sur le
département. Les bénévoles aident les entrepreneurs à monter leurs dossiers, qui passent ensuite devant une commission composée de bénévoles et de salariés. Celle-ci évalue la solidité du projet et, si le dossier est accepté, un prêt d’honneur — un prêt à taux 0 complétant le prêt bancaire — est accordé. Le porteur de projet est ensuite accompagné par un parrain bénévole, entrepreneur ou cadre supérieur, pendant un an. Avec leur programme Vitalité villes, Initiative Essonne propose des actions concrètes pour favoriser le retour et le maintien des commerces de proximité.
Des solutions clefs en main pour les villes
Parmi les solutions proposées, la mise en place d’un pop’up store, une boutique éphémère, a été retenue rue Notre-Dame. La ville, soutenue par l’association et le département, a aménagé un local de 50 m2 en plein centre-ville, en face de la place du Comte-Haymon. L’idée ? Permettre à de petits entrepreneurs de tester leur activité pendant quelques mois, avec un suivi personnalisé et un loyer minoré. Une fois le projet viable, le commerçant laisse sa place à un nouveau porteur de projet. Il y a donc la volonté de créer un cercle vertueux et un renouvellement régulier de l’offre commerciale. « Je trouve ça très bien. À Corbeil, on avait tout pour s’habiller, se nourrir et même se parfumer ! », se réjouit Rachel Martinez, gérante de Miss Rachel, installée depuis 30 ans dans le centre-ville.
Ecrit par François Perisse