Essonne : Essenci’elles, une association capitale en faveur des femmes, des seniors et des jeunes

Deux entrepreneures, Céline Machy et Elisabeth Hernandez viennent de créer une association dans le sud-Essonne. Pour mener à bien ce projet prometteur, elles ont besoin de soutien. Article à lire jusqu’au bout. 

Un nom, Essenci’elles. Trois missions : soutenir l’entreprenariat au féminin, aider les jeunes et les femmes en insertion professionnelle à mieux se connaître et accompagner les femmes victimes de violences intrafamiliales avec un lien intergénerationnel et l’accueil par des personnes âgées isolées.

Céline Machy est photographe depuis cinq ans. Basée à Morigny-Champigny, elle est aussi coach et photo thérapeute spécialisée dans l’image et l’estime de soi. Elisabeth Hernandez est également multi-casquettes. Elle est coach en évolution personnelle, professionnelle et scolaire, certifiée en bilan de compétence et pratiquant la libération émotionnelle, avec une expertise en accompagnement des victimes de violences intrafamiliales et des jeunes. Elle est également formatrice en management et consultante en entreprise. Avant de se lancer dans l’entreprenariat en 2019, Elisabeth Hernandez a travaillé vingt ans dans le social.

Elles se sont rencontrées il y a seulement quatre mois et la magie de l’évidence a opéré. Elles sont aujourd’hui soudées comme les doigts de la main pour mener à bien leurs projets communs. Leurs premiers échanges en décembre dernier les ont conforté dans l’idée de se réunir sous une même association pour aider le plus de monde possible selon les bagages de chacune.

Essenci’elles a vu le jour le 7 mars 2023 et les projets fusent. Les six membres du bureau associatif ont la volonté d’agir dans les zones rurales du département en commençant par l’Etampois-Sud-Essonne et le Dourdannais-en-Hurepoix.

Briller ensemble

Avec le premier volet, appelé « Business & Paillettes », Céline Machy rassemble les femmes entrepreneures du Sud-Essonne, entre Etampes et Dourdan. Le groupe en formation depuis l’été dernier est composé à ce jour de 45 participantes. Elles développent leur réseau lors d’ateliers thématiques et de soirées afterwork (trad : après le travail). Les objectifs sont de les aider à gagner en visibilité et de contribuer à leur réussite grâce à la sororité, la solidarité entre femmes.

 

Créer un lien social intergénérationnel

Le deuxième volet, Libèr’Toit s’adresse aux femmes victimes de violences conjugales qui sont à la recherche d’un soutien pour l’information et l’orientation, voire un nouvel endroit où se reconstruire comme une « étape » de vie. Le groupe est à la recherche de personnes motivées pour s’investir, témoigner, répondre au téléphone et héberger. Pour cette dernière mission, l’association s’adresse aux personnes âgées en demande de lien social et propriétaires d’une maison devenue trop grande pour elles. Elisabeth Hernandez a imaginé un réseau inédit où des personnes âgées, vivant seules ou en couple, accueillent des victimes de violences intrafamiliales chez eux. « On souhaite travailler en intergénérationnel », explique la co-fondatrice d’Essenci’elles.

La photographie et le coaching comme thérapie

Le troisième volet, intitulé L’Envol, concerne l’aide à la réinsertion professionnelle des jeunes et des femmes. Le duo souhaite agir sur la connaissance et l’estime de soi.

Comment ? Avec la photographie thérapeutique et le coaching « Se sentir valoriser et apprendre à se connaître sont des étapes indispensables pour la réinsertion sociale », souligne Céline Machy. La photographe invite les bénéficiaires à reprendre confiance et à adoucir leur regard sur eux, souvent dur et injuste.

En parcours de formation sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. L’association prévoit de compléter les interventions en collège et lycée avec la Maison de prévention et de protection des familles de l’Essonne, en partenariat avec l’auteure Marie Gervais, et le Conseil départemental.

 

Un départ à assurer avec des soutiens

L’association souhaite proposer un complément aux associations existantes avec une permanence téléphonique et physique dans le sud-essonne.

Elle sera très vite à la recherche de professionnels à recruter pour compléter l’équipe et répondre au mieux aux besoins : un(e) assistant(e) administratif/ve, un(e) assistant(e)s du service social et un(e) coordinateur/trice chef(fe) de projet. Pour financer ces postes et les premiers investissements, le bureau compte sur la mobilisation des institutions afin de se développer au plus vite et perdurer.

Le premier objectif de l’association est de trouver un local. Créée à Dourdan, l’association est actuellement à la recherche d’un espace de 60-80 m² dans le sud de l’Essonne. Ce lieu sera un espace d’accueil, d’écoute et de rencontre dédié aux différents pôle de Essenci’elles.

• Profil Facebook : « Essenci Elles »

Instagram : @essenci.elles

Mail : [email protected]