Ils viennent au tribunal comme au théâtre

Ils viennent au tribunal comme au théâtre

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Au TGI d'Evry, il n'est pas rare de croiser des personnes venant regarder les procès.

Entourés d’avocats, de greffiers, d’huissiers, de prévenus et de victimes, ils s’installent sur les bancs des salles d’audience. Qui sont ces anonymes qui viennent regarder les procès ?

Les journalistes pourraient la prendre pour une professionnelle de la justice. Assise au fond de la salle, Geneviève Stock écoute attentivement la scène qui se joue devant elle. Elle salue  les avocats, le personnel. Pourtant, elle n’est ni huissière, ni greffière. Elle est là pour voir, pour apprendre. Geneviève vient depuis de nombreuses années au tribunal de grande instance d’Evry. «A l’époque, je venais au tribunal me cacher, fuir mon appartement. Une amie m’y avait déjà emmenée auparavant et j’y ai pris goût», évoque l’habitante d’Evry. Depuis, l’auteur de l’ouvrage De la rue à la lutte, vient tous les jours.

«J’y ai trouvé une famille»

«Ici, je connais tout le monde, ce sont devenus des copains, j’y ai vraiment trouvé une petite famille», explique-t-elle.
Geneviève est un “rat de prétoire”, une expression inventée et utilisée par les journalistes judiciaires pour décrire ces anonymes qui se fondent dans le paysage et qui, pour certains, connaissent chaque recoin du tribunal.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 1er septembre.