Des moyens supplémentaires pour l’unité canine de la police nationale

[DIAPORAMA] Des moyens supplémentaires pour l’unité canine de la police nationale

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Le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique ont visité les locaux.

Après huit mois de travaux, les locaux ont été agrandis pour accueillir deux chiens en recherche de stupéfiants. Cette spécialité est désormais réunie avec la patrouille défense et intervention, qui compte huit chiens.

L’unité canine légère de la police nationale a été renforcée. Depuis le lundi 13 mai, les spécialités patrouille et recherche de stupéfiants sont réunies sur un site unique à Evry-Courcouronnes. Cela fait suite à un investissement de 500 000 euros pour agrandir les locaux et ainsi rassembler les unités cynophiles de l’Essonne. En effet, la surface a presque été doublée pour atteindre 500 m2 : le chantier a permit la création de nouveaux vestiaires, d’une infirmerie pour les premiers soins vétérinaires, l’installation d’un sol spécifique en résine pour éviter que les chiens glissent et l’ajout de box, dont un supplémentaire pour l’isolement (en cas de maladie, de blessure…). Désormais, l’unité canine compte 20 fonctionnaires de police, dont trois pour les stupéfiants, huit chiens de patrouille (défense et intervention) et deux chiens pour la recherche de stupéfiants.

Les chiens sont majoritairement des Bergers belges malinois.

Souvent dans l’ombre, l’unité canine légère de l’Essonne intervient majoritairement en renfort des commissariats locaux. Elle a ainsi effectué 692 interventions l’année passée. «Dans la plupart des cas, la simple présence des chiens permet d’apaiser la situation, notamment sur un contrôle », ajoute le brigadier-chef. Mais dans des scénarios où l’individu serait dangereux, voire armé, le recours au chien est inévitable. Cinq exercices ont ainsi été présentés au préfet, Jean-Benoît Albertini.

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Situation 1 : Simple contrôle, l’individu ne présente aucun danger. Le chien reste à côté de son conducteur, muselé. A noter que la palpation se fait toujours face à l’animal.

Situations 2 et 3 : Dans le premier cas, l’homme d’attaque dissimule un bâton dans sa manche. A l’arrivée des forces de l’ordre, il agite son arme et se rebelle. Le chien, toujours muselé, saute sur l’individu et vient le frapper avec son museau au niveau du buste. Dans le second scénario, lors d’un caillassage, le chien vient une nouvelle fois sauter sur l’agresseur pour le déstabiliser et le faire tomber au sol.

Situations 4, 5 et 6 : Toutes ces fois-là, l’homme d’attaque possède un cutter ou une arme à feu (à noter que l’unité canine est désormais la seule à pouvoir continuer à s’exercer avec des balles à blanc, ndlr). Le chien est démuselé, il s’élance pour attraper le bras de l’individu et le neutraliser. Il continue de mordre tant que son conducteur ne lui a pas donné l’ordre de lâcher, c’est-à-dire quand l’individu est parfaitement maîtrisé.

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