Dix artistes viennent de sortir une chanson au profit des associations des victimes du terrorisme. William Klank, l’auteur, et son équipe ont été reçus par la Secrétaire d’Etat le 9 septembre.
Le Républicain : Vous avez récemment sorti un single intitulé “Plus jamais ça”, au profit des associations des victimes du terrorisme. Quand avez-vous écrit cette chanson ?
William Klank : « J’ai pris ma guitare et j’ai commencé à écrire au lendemain des attentats du 13 novembre. J’avais déjà été chamboulé par ceux de janvier à Charlie Hebdo, surtout que j’ai perdu un ami, mais en voyant ce qui s’était passé au Bataclan, je me suis dis “Mais où va-t-on ?”. Bien sûr, ce n’est pas suffisant pour éradiquer ce fléau et empêcher une minorité de fanatiques de faire du mal. Mais cette chanson a pour vocation d’apaiser les esprits, d’affirmer davantage nos valeurs et de fédérer les gens. “On a tous la même couleur quand on parle avec le cœur”, dit la chanson. C’était mon seul moyen pour exprimer ma colère et ma tristesse.
L. R. : De quelle manière espérez-vous aider les victimes du terrorisme ?
W. K. : Nous souhaitons déjà reverser les dons à toutes les associations qui aident les victimes du terrorisme. Nous savons très bien que ce n’est pas l’argent ni une chanson qui va faire revenir les proches disparus. Mais cette chanson redonne de l’espoir, elle permet de garder le positif et de se sentir épaulé.
Plus d’informations dans notre journal ou édition numérique du jeudi 15 septembre.