Essonne : le sénateur David Ros dénonce les économies « honteuses » du gouvernement

Essonne : le sénateur David Ros dénonce les économies « honteuses » du gouvernement

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Le sénateur de l'Essonne David Ros.

Le sénateur de l’Essonne est scandalisé par plusieurs choix d’économie annoncés par Bruno Le Maire.

Pour le sénateur David Ros, les décisions prises par le gouvernement et annoncées par Bruno Le Maire d’annuler « des crédits d’un montant de 10 milliards d’euros afin de respecter les objectifs budgétaires de la France », sont tout simplement une honte.

En premier lieu, c’est la méthode qui choque le sénateur. « Ce décret est publié seulement deux mois après l’adoption du projet de loi de finances de 2024, voté en décembre dernier. Bruno le Maire a annoncé un changement de cap important, sans passer par un projet de loi de finances rectificatif qui aurait été débattu au Sénat », déplore-t-il.

Il dénonce donc le fait que le gouvernement choisisse de passer « par-dessus » le Parlement. C’est pourtant le Parlement qui autorise chaque année par le vote du budget les dépenses de l’Etat et ratifie les ouvertures de crédits décidées en cours d’année par le Gouvernement.

Sur le détail des économies, David Ros déplore également que plusieurs programmes primordiaux soient touchés. Sur l’enseignement scolaire et les 691 millions d’euros d’économies, le sénateur trouve cette décision « choquante », alors même qu’il rappelle que, tant le Président de la République que le Premier ministre, n’ont de cesse de rappeler l’importance de l’école publique.

Il est scandalisé également par les 2,2 milliards raclés sur la mission « Ecologie, développement et mobilité durable ». Un milliard d’euros de moins pour MaPrimeRénov, 500 millions de moins pour le fonds dédié à l’accélération de la transition écologique dans les territoires. « Alors que la jeunesse et les scientifiques du monde entier appellent de leurs vœux un sursaut collectif, comment explique que la planification écologique puisse prendre un tel coup », s’interroge-t-il. David Ros pointe enfin du doigt les 904 millions pris à la recherche et à l’enseignement supérieur, ainsi que les 300 millions d’économies sur le Logement.