Essonne : mobilisation chez les chauffeurs de Francilité Ouest-Essonne

Essonne : mobilisation chez les chauffeurs de Francilité Ouest-Essonne

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Le personnel de Francilité Ouest Essonne en milieu de matinée au dépôt d'Etampes (Photo © Le Républicain de l'Essonne).

Depuis quelques semaines, les chauffeurs de bus de la Francilité Ouest Essonne, filiale du groupe Lacroix & Savac font entendre leurs voix.

Ce lundi 11 décembre, le dépôt d’Etampes situé rue des Epinants, a de nouveau vu une action être menée par plusieurs dizaines de salariés. Cette mobilisation s’inscrit dans une série d’actions menées ces dernières semaines.

« Il y a deux semaines, nous avons fait deux jours de grève les lundi et mardi, la semaine dernière, nous avons fait des débrayages le matin entre 7h30 et 8h30 et nous continuons à nous mobiliser cette semaine », expliquent Abdellatif Derradj et Selim Raouache, respectivement délégués syndicaux FO et Sud-Solidaires. Ces actions ont un seul objectif, améliorer leurs conditions de travail.

Faute de dialogue avec la direction, ils ont donc décidé de mener des actions qui impactent les usagers. « Nous sommes désolés de perturber le fonctionnement des bus, mais la direction ne veut pas engager le dialogue avec nous », regrettent les délégués syndicaux.

Leurs revendications sont finalement assez simples. « Nous avons des conditions de travail dégradées, nous voulons qu’elles s’améliorent », clament les grévistes. Les points principaux de leurs revendications concernent les amplitudes horaires. « Cela peut aller jusqu’à 14 heures », indique un chauffeur.

Autrement dit, entre la prise de poste le matin et la fin du service le soir, il s’écoule 14 heures, ponctuées de temps de repos pas toujours facile à avoir « car les temps de parcours sont extrêmement courts et bien souvent, les courses se terminent sur les temps de repos », expliquent-ils. Le temps de travail de 35h sur 6 jours de la semaine et ces amplitudes horaires pèsent lourdement sur les salariés.

Leur niveau de rémunération est également un enjeu. « Nous voulons que le travail du week-end soit comptabilisé en heures supplémentaires », précisent les délégués, qui rappellent que leur pouvoir d’achat a été considérablement rogné ces derniers mois. Ils attendent donc fermement des réponses de la direction.