Essonne : à Arpajon, les associations s’engagent

Essonne : à Arpajon, les associations s’engagent

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Les élus avec les responsables des associations lauréates de l'appel à projet de la municipalité (Photo © Le Républicain de l'Essonne).

A l’occasion du forum des associations qui a eu lieu ce samedi 2 septembre, la municipalité d’Arpajon a annoncé les récipiendaires de l’appel à projets.

Le monde associatif arpajonnais a fait sa rentrée samedi dernier au gymnase Emile-Manuel. Les bénévoles des associations sportives, culturelles ou caritatives étaient au rendez-vous pour ce temps fort de la vie locale. Echanger avec les visiteurs, présenter les activités, ont ponctué la journée de ceux qui font vivre la ville au quotidien.

Au fil de cette année associative qui vient de démarrer, la ville a souhaité apporter un soutien particulier aux projets de deux associations. «Deux projets ont été choisis à l’unanimité par le jury, celui de l’ESRA judo, et celui du COMRA», a annoncé Elisabeth Taunay, 1re adjointe au maire de la commune. C’est pour leur sens particulièrement fort que les deux projets ont été choisis, l’un dans la lutte contre les violences aux femmes, l’autre pour prôner la tolérance et la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Pour l’ESRA judo, le projet de cette année vise à lutter activement contre les violences faites aux femmes. Un sujet qui ne pouvait qu’attirer l’attention de la commune qui s’est engagée sur ce sujet ces dernières années.

Deux actions à portée citoyenne

«Nous souhaitons participer au développement de l’éthique et de la citoyenneté. Nous nous adresserons aux enfants, aux adolescents et aux adultes du club. Pour les femmes, nous leur apprendrons les gestes et les bons comportements à adopter», explique Brigitte Marais, présidente. Cette action devrait démarrer à l’automne.

Du côté du Comité pour la mémoire des résistants au nazisme dans la région arpajonnaise (COMRA), le projet se concrétisera au printemps 2024. «Nous allons emmener des élèves d’une classe de Terminale du lycée René-Cassin durant 3  jours à Auschwitz », indique Jean-Michel Lesueur, président. Une visite qui sera préparée en amont avec les professeurs des élèves, notamment Pascal Bray, professeur d’histoire. Dans ce lieu où le temps semble arrêté, les élèves pourront prendre conscience des sommets atteints par la barbarie humaine lors de la Seconde Guerre mondiale.

Christian Beraud, maire, a remercié ces deux associations pour leur travail, ainsi que l’ensemble des acteurs associatifs de la ville et leurs bénévoles pour leur action toute l’année.