Essonne : La pharmacie d’Itteville passe au service santé

Essonne : La pharmacie d’Itteville passe au service santé

0
PARTAGER
La pharmacie de demain, située à Itteville, est un modèle à suivre.

Françoise et François Parolini poursuivent leur engagement dans la mise en place de la pharmacie de demain : le service santé.

Le robot pilulier est arrivé !

Après l’automate de dispensation qui permet de libérer du temps utile au pharmacien pour être davantage auprès de son patient, la pharmacie Parolini, certifiée ISO 9001 depuis 2012, s’équipe d’un automate de confection de piluliers destinés à ses patients les plus fragiles, les patients de ville.

« Prendre un médicament pendant une semaine est à la portée de tout le monde, mais prendre un médicament sur des mois cela est compliqué. Les patients ont besoin d’être aidés, encouragés. On doit pouvoir répondre à leurs interrogations », explique Françoise Parolini, installée à Itteville depuis 27 ans.

Les piluliers hebdomadaires à usage unique et personnalisés vont pouvoir aider et accompagner les patients dans la prise de leur traitement. Comme le précise la pharmacienne, souvent, c’est au domicile que les choses se compliquent. Les patients se trompent, font des surdosages, intervertissent les médicaments et ce sont donc ces patients que la pharmacie Parolini souhaite accompagner au mieux.

« La mal observance est responsable de 13 000 morts par an et représente 2, 5 milliards de coûts pour les organismes payeurs sécurité sociale et mutuelles. Si tous nos patients étaient parfaitement observants, cela aurait un effet positif sur leur santé, plus efficace que la découverte de nouvelles molécules. Le problème de demain c’est aider nos patients sur l’observance. C’est la problématique à laquelle nous nous sommes attaqués », souligne Françoise Parolini.

Pour son époux, François Parolini : « Nous avons identifié 400 clients sur un rayon de 4 km autour de l’officine qui ont besoin d’être aidés. Cela concerne des personnes qui ont plus de 85 ans, polymédicamentés, et qui doivent suivre des traitements très pointus ».

Retrouvez l’intégralité de cet article et les infos pratiques dans nos éditions papier et numérique du jeudi 29 mars.