Essonne : Laurent Gallier voit l’art en la lumière

Essonne : Laurent Gallier voit l’art en la lumière

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Laurent Gallier a eu l'opportunité d'exposer ses créations à la Piscine d'en face à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Chauffagiste depuis plus de 30 ans, Laurent Gallier a ouvert son auto-entreprise il y a trois ans. Avec Scultlight création, il recycle d’anciens objets avec créativité afin d’en faire des luminaires.

Il chine dans les brocantes et récupère dans les déchetteries. « J’emmagasine pas mal de choses, heureusement tout est au garage. Ça n’envahit pas trop la maison », rassure le Castelvirois de 51 ans. Laurent Gallier, créateur de luminaires, a lancé son entreprise Scultlight création il y a trois ans. Bien qu’il soit chauffagiste depuis plus de 30 ans, il se souvient avoir toujours été passionné par la lumière.

« J’ai suivi les traces de mon père qui était soudeur à l’arc. Depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par le travail de l’acier et l’envie de bricoler. » C’est en 2005 qu’il a commencé à prendre plus de temps pour sa passion, en s’y attelant les samedis et quelques soirs de semaine selon son inspiration. « Je ne suis pas artiste par métier mais autodidacte par passion, par soif de création de design unique, de recherche à chaque conception (…) Je transforme tout objet du quotidien avant sa destruction suivant l’inspiration. L’acier et moi, nous sommes liés par cet instinct de créativité, former, couper, tarauder, souder sont les maîtres mots pour toujours acquérir la pièce unique dont j’ai rêvé. Si c’est un art, alors je l’assume volontiers », a t’il revendiqué sur sa page Facebook.

Luminaire tasses de café ou sèche-cheveux

De la lumière qui jaillit d’un objectif d’appareil photo, de tasses de café, d’un sèche-cheveux, ou même de boules à facettes… Sur ses réseaux sociaux, l’artisan partage des photos et vidéos de ses réalisations. « C’était une création que j’ai réalisé à la demande d’un client pour les 50 ans de son épouse. J’ai utilisé le vieux fer à repasser et les lustres des arrières grands-parents de sa femme. Les boules à facette je les ai rajoutées moi-même, en les soudant sur le laiton. J’ai été très vite inspiré, je n’avais qu’une semaine pour le faire », détaille le créateur au sujet de cette commande qui lui aura pris 20 heures de travail rémunérées 200 euros. Autre réalisation dont il est fier : un luminaire créé à partir d’un tom de batterie qui fait aussi enceinte de musique à connecter en Bluetooth.

Si vous souhaitez voir son travail en vrai, Laurent sera présent lors du salon de l’artisanat et du terroir à Melun (77) du 22 au 24 octobre à l’Escale.