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Eric Braive : « Continuer à améliorer le partenariat avec la Fête de l’Huma »

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Eric Braive, président de Cœur d'Essonne agglomération.

Pour le président de l’agglomération Cœur d’Essonne, où se déroule désormais le festival depuis l’année dernière, la réussite de la Fête de l’Huma est un gros enjeu, qui doit avoir des répercussions positives dans toute l’Essonne.

Le Républicain : Avec la Fête de retour pour la seconde fois sur la Base 217, on peut imaginer que les organisateurs ont été satisfaits de leur première expérience essonnienne ?
Eric Braive  : Ce retour n’est pas une surprise puisque le protocole que nous avons signé s’étale sur 10 ans. C’est un partenariat sur le long terme, qu’il s’agit de continuer à améliorer au fur et à mesure. Cela étant dit, la Fête annonçait quelque 400 000 festivaliers lors de la précédente édition, la première en Essonne après 40 ans en Seine-Saint-Denis [ndlr : la Fête de l’Huma revendiquait 450 000 visiteurs en 2019, dernière édition avant la crise du Covid].

L.R. : Avez-vous déjà une idée des retombées de ce grand événement à l’échelle de votre agglomération et du département ?
E.B. : Nous travaillons beaucoup sur le sujet mais c’est pour l’instant assez difficile à chiffrer exactement. Pour ce qui est de l’agglomération, nous avons organisé il y a quelques mois un « job-dating », où 350 postes étaient ouverts et où 300 d’entre eux ont été pourvus. Nous savons aussi que, contrairement à l’année dernière où les organisateurs ont souhaité travailler avec des entreprises qu’ils connaissaient déjà, beaucoup d’entreprises essonniennes ont répondu aux appels d’offre lancés par la Fête pour cette édition. Puis nous avons des retours pendant l’année : nous avons par exemple découvert plein de boulangers du territoire qui travaillent pour l’événement. L’idée, c’est que tout le tissu économique du département travaille avec la Fête, cela va au delà de Cœur d’Essonne. Mais il est vrai que, si en matière d’hébergement nous allons faire en sorte de trouver quelques indicateurs, il sera difficile d’avoir une estimation précise des retombées sur le commerce local par exemple.

L.R. : Quels points restent à améliorer du côté de l’agglomération ?
E.B. : Il faut rappeler que nous ne sommes pas les organisateurs de l’événement. Notre rôle est de lui servir de caisse de résonance et de mettre notre connaissance du territoire à disposition. Néanmoins, depuis janvier, nous tenons une réunion par mois avec la Fête de l’Huma pour préparer leur venue. Nous avons pris l’habitude de discuter avec la SNCF, nous avons revu l’organisation du parking et l’accessibilité du site… Ce n’est pas vraiment notre cœur de métier, mais nous apprenons et nous allons continuer à apporter des améliorations pas à pas, jusqu’à ce que tout cela tienne de l’automatisme. Nous allons d’ailleurs nous poser la question, d’ici un mois ou deux, de la mise en place d’un outil numérique spécifique à l’organisation de la Fête.