Essonne : Angerville écrit son avenir aujourd’hui

Essonne : Angerville écrit son avenir aujourd’hui

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Guy Crosnier, président délégué du Département, le colonel Sublet, commandant du Groupement de la Gendarmerie de l'Essonne, Bertrand Gaume, préfet de l'Essonne, Johann Mittelhausser, maire d'Angerville, et Dominique Vaury, maire-adjoint en charge du cadre de vie, ont signé la convention cadre.

La ville a signé la convention cadre « Petite ville de demain » avec l’Etat, le Département de l’Essonne et la Gendarmerie nationale.

Demain commence aujourd’hui. C’est ce qu’auraient pu dire les signataires de la convention cadre le mercredi 22 mars dernier à la mairie d’Angerville. Cette signature va en effet être le point de départ d’un programme d’action qui va changer le visage de la ville et la faire entrer dans le futur.

«Après plus de 18 mois d’études, de réflexions et de travail acharnés, nous allons pouvoir entrer désormais dans la phase active et opérationnelle de ce dispositif novateur et important pour notre commune », insiste Johann Mittelhausser, maire de la ville.

Attractivité, biodiversité, habitat et mobilité sont les quatre axes du plan stratégique sur lequel les actions du programme Petite ville de demain vont se décliner jusqu’en 2026.

Changer le visage du centre-ville

Deux actions prêtes à se concrétiser ont été présentées lors de la signature. La première concerne la création du corridor écologique sur l’avenue Henri-Renard via le square Camille-Foucault et jusqu’au parc Roger-Leclainche. Un projet estimé à plus de 1,1 million d’euros financié par l’Etat et la Région.

La deuxième action concerne le réaménagement du cœur de ville, en requalifiant la place du Marché, la place Tessier qui sera piétonnisée, et la rue Nationale, tout en maintenant le nombre de places de stationnement. D’autres actions comme la renaturation du parking de la salle Guy-Bonin, le réaménagement de la place des cultures, ou en renaturant de manière globale la ville sont également prévues.

Au total, 18  actions sont au programme pour Angerville. Le préfet de l’Essonne Bertrand Gaume a salué «la maturité du projet», «l’un des plus aboutis» qu’il ait vu, présenté par la commune. Il a rappelé la volonté de l’Etat de soutenir les projets présentés, en rappelant qu’Angerville « a une vraie fonction de centralité sur trois départements différents».

La Gendarmerie se veut également partie prenante de l’avenir de la ville. «Nous sommes ici dans une ville attachée à la Gendarmerie nationale. Si la dissolution de la brigade est suspendue et le projet de Méréville se fera, la Gendarmerie va rester bien sûr présente à Angerville. La gendarmerie doit être présente en force dans le Sud-Essonne », a rappelé le colonel Sublet.

Angerville est d’ailleurs candidate pour accueillir une brigade mobile dans le cadre du programme de création de 200 brigades en France.

Après la signature de la convention, une visite de terrain a eu lieu. Passage ici devant la friche SNCF où un arbre a même poussé entre les rails, considérée comme stratégique, que le maire aimerait transformer en parc urbain.