Essonne : Ascendance s’envole d’Etréchy vers le Parc national des Ecrins

Essonne : Ascendance s’envole d’Etréchy vers le Parc national des Ecrins

0
PARTAGER
Guillaume Roché a expliqué aux visiteurs ce qui l'a inspiré pour créer cette œuvre, de la maquette initiale au premier plan, à l'œuvre finale au second.

Ascendance, la nouvelle sculpture de Guillaume Roché, sera installée à l’entrée du Parc national des Ecrins, dans les Hautes-Alpes.

Le public a pu découvrir la nouvelle sculpture monumentale de l’artiste strépiniacois à son atelier le mercredi 29  mars dernier. Ascendance, est partie depuis de l’Essonne, direction les Hautes-Alpes, afin d’être installée à la porte du Parc national, au niveau de l’aérodrome de Saint Crépin.

L’artiste a trouvé la source de son inspiration pour sa sculpture à l’aérodrome. «On y pratique particulièrement le vol à voile. Les planeurs, depuis le ciel, sont les témoins des splendeurs du Parc et partagent avec les rapaces le monde invisible de l’air. J’ai imaginé une œuvre qui met en scène les hommes et la nature préservée des Hautes Alpes. Portés par une ascendance , le rapace et le planeur partagent l’énergie d’une colonne d’air et s’élèvent dans le ciel en planant», explique-t-il.

Une spirale représente donc ces courants d’air ascendant. Et au sommet de cette spirale, on retrouve un rapace et un planeur. Les rapaces, ces planeurs naturels, et les planeaux créés par l’homme se rencontrent régulièrement dans les airs et partagent le même paysage. «Il n’est pas rare de voler avec les rapaces, de suivre les mêmes ascendances», confie-t-il, ayant lui même connu cette expérience exceptionnelle.

Cette idée lui a permis de gagner le concours organisé par le Conseil départemental des Hautes-Alpes et de voir son œuvre être commandée. Mais de la maquette à la réalisation finale, il y a beaucoup de travail. «Il a fallu environ 6 mois de travail pour réaliser cette structure », précise Guillaume Roché.

Il faut dire qu’elle est massive. Elle culmine à 6 m de hauteur et pèse 1  tonne. La construction nécessite evidemment de s’assurer de la solidité de la création, mais l’artiste a réussi à ne pas perdre la fluidité de son idée originale malgré les contraintes techniques.

Il s’agit de l’œuvre la plus grande qui sera créée dans son atelier strépiniacois cette année. Et celle-ci fascinera sans doute les visiteurs du Parc national des Ecrins qui la verront dans son nouvel espace naturel.