Essonne : Le bois des Echassons interdit d’accès

Essonne : Le bois des Echassons interdit d’accès

0
PARTAGER

La maladie de la suie a touché 90 arbres de la forêt. Le champignon est apparu suite aux deux épisodes caniculaires de cet été.

Les hommes ne sont pas les seuls à être affaiblis par la canicule. Les arbres sont également touchés. Dans le bois des Echassons, situé sur la commune de Longpont-sur-Orge, 90 érables sont atteints de la maladie de la suie. Une contamination enregistrée fin juillet qui a contraint la municipalité à en interdire l’accès.

« Ce n’est pas visible à l’œil nu, à part pour les spécialistes, fait savoir le maire de la ville, Alain Lamour. Il s’agit d’un champignon qui creuse les troncs. » Son nom scientifique est la Cryptostroma corticale. Ce champignon apparaît majoritairement par des « étés particulièrement chauds », déclarait déjà le Ministère de l’agriculture et de la pêche, en 2007, après la canicule remarquable de l’année 2006. Pendant ces grandes vacances ont été enregistrées deux canicules, fin juin et courant juillet.

Aucune mesure d’abattage ne peut être prise pour le moment. « On attend le diagnostic officiel, on espère qu’il tombera cette semaine », signale l’édile. Et la procédure sanitaire est pointilleuse. En effet, lors de l’abattage des arbres, des spores (poussières végétales que produisent les arbres) peuvent être libérées, et donc contaminer les autres autour. « Il faut les arroser, les abattre et les traiter ailleurs. »

Un chemin va être balisé

Dans la mesure où la contamination est assez localisée, « un chemin va être balisé » afin que les gens puissent traverser le bois en toute sécurité. Avec la rentrée qui approche, le maire sait que les traversées vont aller bon train. Le city stade et le terrain de jeux sont eux aussi inclus dans l’interdiction d’accès. Des mesures préventives à respecter, en raison des risques pour la santé que présentent le champignon. « Les spores, lorsqu’ils sont inhalés en abondance, provoquent chez certaines personnes une allergie pulmonaire pouvant conduire à des troubles respiratoires importants », précisait le Ministère.