Essonne : le village d’Auvers-Saint-Georges serein face à la crise énergétique

Essonne : le village d’Auvers-Saint-Georges serein face à la crise énergétique

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Denis Meunier, maire du village, devant la chaudière à bois inaugurée en 2018.

Alors que beaucoup de collectivités essaient de trouver des solutions pour contenir leur facture énergétique, à Auvers-SaintGeorges, on vit un début d’année serein.

a sensibilité environnementale de Denis Meunier, maire du village depuis 1989, a toujours été un facteur important dans ses prises de décision. Aujourd’hui, en pleine crise énergétique, plus que jamais, la commune en tire les bénéfices. «Beaucoup de personnes ont coûtume de dire que les contraintes environnementales sont une double peine, j’estime pour ma part qu’elles nous offrent une double récompense », confie Denis Meunier.

La démonstration se trouve à quelques dizaines de mètres de son bureau de la mairie, dans le local technique où se trouve la chaudière à bois qui permet de chauffer un réseau de chaleur pour les bâtiments de la mairie, de la salle polyvalente, du foyer rural et d’un logement.

A l’époque il avait fallu convaincre

«Notre facture énergétique reste de 500 € par mois et n’a pas subi une hausse massive comme pour les factures d’électricité ou de gaz », précise le maire. Plus d’énergie fossile donc, mais une chaudière alimentée à base de bois déchiqueté. Du bois qui vient de la région grâce à la filière Gâtinais bois énergie développée par le Parc naturel régional (PNR) du Gâtinais, partenaire de la commune sur cette opération.

«Avec ce projet de chaudière à bois, mon souhait était de travailler pour l’environnement et de préserver la planète en consommant moins d’énergie fossile. Cela n’avait pas été facile, y compris au sein du Conseil municipal à l’époque, mais aujourd’hui, nous en voyons le bénéfice, y compris sur nos finances», souligne le maire.

Ce n’était pas la première fois que la commune décidait d’investir pour l’environnement. L’école maternelle inaugurée en 2014 était en effet l’un des premiers bâtiment public bioclimatique de la région. Dominique Vayne, l’architecte, jouant avec les surfaces vitrées et la pente des toits, a créé un bâtiment là aussi peu énergivore.

Reste l’école élémentaire, «Nous allons effectuer l’isolation par l’extérieur de ce dernier bâtiment énergivore cette année », annonce Denis Meunier.

L’école maternelle bioclimatique inaugurée en 2014.