La Poste met-elle en danger la presse locale en Essonne ?

La Poste met-elle en danger la presse locale en Essonne ?

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Le centre de distributiion de Coquerive à Etampes.

Distribution, grèves, congés… La Poste a du mal à assurer la distribution journalière de son courrier et donc de votre journal Le Républicain. Alertés, les élus s’en mêlent…

Sans tenir compte du non-remplacement des facteurs en vacances qui aggrave le problème, depuis plusieurs mois, la réorganisation de la distribution du courrier décidée par La Poste impacte essentiellement de nombreux habitants d’Etampes, d’Etréchy et des communes environnantes (voir notre édition du 26 avril 2018) mais toute l’Essonne est également touchée.

3 à 4 jours de retard de distribution pour les abonnés

Certains particuliers, par secteur, voient ainsi leur boîte aux lettres rester vide plusieurs jours durant. D’autres, plus téméraires peut-être, vont jusqu’à aller réclamer directement leur courrier au centre de tri. Et cette réorganisation est loin d’être sans conséquence pour votre hebdomadaire…

Depuis la prise d’effet de ce nouveau rythme de distribution du courrier, les lecteurs abonnés sont en effet de plus en plus nombreux à se plaindre de recevoir leur journal hedomadaire le lundi au lieu du jeudi, jour de parution, et donc de ne pouvoir profiter d’une actualité fraîche, du programme télé et des agendas du week-end… Ils sont d’ailleurs nombreux à ne même plus espérer recevoir leur journal le jeudi. Mais, à partir du vendredi, les coups de fils se multiplient au journal que ce soit au siège à Ris-Orangis ou à notre agence d’Etampes pour annoncer que le journal n’est toujours pas arrivé.

La démocratie locale menacée ?

Il est même arrivé à certains abonnés de recevoir deux numéros consécutifs en même temps… Autant pour l’efficacité ! Conséquence, ces lecteurs mécontents – à juste titre – disent ne pas vouloir reconduire leur abonnement pour cause de service non rendu ! Ce qui peut se comprendre…

Privant de nombreux lecteurs d’une information attendue et plurielle, La Poste ne remet-elle ainsi pas en cause la possibilité pour chacun de s’informer sur la vie locale ? Et, pour aller plus loin encore, ne peut-on y voir aussi le risque d’une méconnaissance de l’actualité qui pourrait induire un manque d’implication des habitants dans la vie politique et associative locale ? En bref, un danger pour la démocratie locale !

Interpellée, La Poste reste sourde aux récriminations des particuliers ainsi qu’à nos nombreuses réclamations…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 19 juillet.