Une rentrée des classes mouvementée pour certains Essonniens

Une rentrée des classes mouvementée pour certains Essonniens

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Cette année, 154 930 Essonniens ont fait leur rentrée des classes.

Alors que les jeunes Essonniens ont retrouvé les bancs de l’école lundi 3 septembre, la rentrée 2018 n’a pas été épargnée par les fermetures de classe et les comptages. Tous les détails de cette journée sont à retrouver dans notre édition du jeudi 6 septembre.

Tous les ans c’est la même rengaine, les seuils d’effectifs imposés par l’Education nationale entraînent des fermetures de classe ou des comptages le jour de la rentrée. Lundi 3 septembre, certaines communes essonniennes n’ont pas échappé à la situation, sans compter sur la mobilisation des parents d’élèves et des élus.

A Boussy-Saint-Antoine, la municipalité souhaiterait qu’une huitième classe soit ouverte à l’école maternelle Nérac. L’établissement compte 220 enfants inscrits, soit trois au-dessus du seul d’ouverture prévu par l’Education nationale. Le lendemain de la rentrée, une centaine de parents étaient réunis devant le groupe scolaire pour signer une pétition.

A Ballainvilliers, l’école des Marais a été contrainte d’ouvrir à douze classes au lieu de treize… Alors que l’établissement compte 325 écoliers, ce qui correspondant au seuil de blocage. Dans ce cas-là, la classe aurait dû être maintenue. Les parents d’élèves attendent la réunion du comité technique, ce jeudi 6 septembre, qui doit évaluer les derniers effectifs et, peut être, rouvrir la treizième classe.

Du côté de Breuillet, Bernard Sprotti, le maire, a reçu la visite de l’Inspection académique, le jour de la rentrée, pour des comptages. Si une classe a été ouverte à l’école maternelle Les Graviers, l’élémentaire passe à onze classe au lieu de douze. Même son de cloche à Saint-Germain-lès-Arpajon, où l’Inspection s’est déplacée pour compter les élèves. Malheureusement, comme six enfants étaient absents lors de la rentrée à Vallès, malgré leur inscription, l’école n’aura que quatre classes, au lieu de cinq l’an passé.