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Essonne : 1,4 million de m3 de déchets inertes du Grand Paris déposés à Saint-Hilaire pendant 8 ans

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Stéphane Demeulemeester, maire, et les élus municipaux, entourés de Johann Mittelhausser, président de la CAESE, Marie-Claire Chambaret et Guy Crosnier, conseillers départementaux, Gérard Hébert, conseiller régional, et Bernard Bouley, député, tous unis contre ce projet.

Le projet d’installation par Bouygues d’une installation de stockage de déchets inertes (ISDI) provoque une opposition unanime dans le village et sur le territoire.

Pendant 8  ans, 50  camions viendraient quotidiennement déposer des terres issues des chantiers du Grand Paris. Au total, ce sont 34  hectares de terres agricoles qui seraient utilisées à cette fin, réhaussées en moyenne de 4m, jusqu’à 8 m par endroit, avec même la disparition d’un pan de forêt se trouvant sur la plaine. Pour les habitants, le monde associatif et les élus locaux, un tel projet est inadapté et ne prend pas en compte les particularités locales de la commune.

Ce lundi 1er mars, Stéphane Demeulemeester, maire, accueille le député Bernard Bouley, le conseiller régional Gérard Hébert, les conseillers départementaux Guy Crosnier et Marie-Claire Chambaret, ainsi que le président de la Communauté d’agglomération de l’Etampois Sud-Essonne (CAESE) Johann Mittelhausser, tous venus apporter leur soutien face à ce projet qu’ils estiment dévastateur pour Saint-Hilaire.

Opposition de tous les élus « Cela nous a été présenté initialement comme un remodelage des terres agricoles, mais cela va au-delà de ça et il y a des problématiques bien spécifiques à prendre en compte à Saint-Hilaire », souligne Stéphane Demeulemeester.

L’édile est donc totalement opposé à ce projet et il a autour de lui l’ensemble des élus locaux qui font front. Il y a quelques mois, le conseil municipal avait ainsi pris une délibération s’opposant à ce projet. Prochainement, la CAESE va également prendre une motion s’opposant à ce projet sur le territoire de la commune.

Si les élus locaux ne veulent pas mettre des bâtons dans les roues du chantier du Grand Paris, la traçabilité et le contrôle des terres de chantier assuré par Bouygues ne les rassurent pas. « Sur un autre projet identique mené à Avrainville, on avait bien vu que l’on n’avait pas eu seulement de la terre de déposée », note Guy Crosnier (ndlr  : lire notre article du 9 mai 2019). Le député Bernard Bouley a annoncé qu’il allait saisir la ministre de la Transition écologique alors que la loi sur le développement durable va être…

Retrouvez l’intégralité de l’article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 4 mars ou sur cafeyn.co.