Difficile de ressentir autre chose que du dégoût face aux faits qui se sont produits le lundi 27 mars dernier à l’Enclos des Chevrettes de Villeneuve-sur-Auvers.
Nous sommes en milieu d’après-midi, aux environs de 15h lorsqu’un individu pénètre dans les locaux de la ferme. « J’entends quelqu’un appeler dans la chèvrerie pour savoir s’il y a quelqu’un. Etant à la traite des chèvres et donc occupée, je ne réponds pas, car l’établissement est fermé, et en général les gens repartent. Pour être sûre que la personne soit partie, je consulte la caméra qui est placée sur le parking. Et là, je vois l’individu redescendre de sa voiture. Je sors donc de la salle de traite pour lui demander ce qu’il veut, et c’est à ce moment-là, que je le surprends en train de se faire lécher le sexe par l’un de mes animaux », explique Tifaine, la propriétaire de l’Enclos des Chevrettes, encore sous le choc. Il s’agissait en l’espèce d’un des trois chiens de la ferme.
Alors qu’elle veut appeler la gendarmerie, l’individu l’en empêche. C’est alors que le compagnon de Tifaine arrive. L’homme tente de prendre la fuite, mais le couple parvient à l’en empêcher jusqu’à l’arrivée des gendarmes. Ils ont déposé plainte contre l’individu.
Afin que ce genre d’événement ne se reproduise plus, et conserver la chèvrerie ouverte au public et notamment aux familles qui viennent régulièrement, Tifaine entend investir «dans du matériel de surveillance renforcé pour l’intérieur et extérieur de la chèvrerie. (…) Sans ce dispositif de surveillance, je me verrai obligée d’interdire toutes visites aux chèvres ou dans le meilleur des cas rendre l’entrée payante », explique-t-elle.
Ce qu’elle ne souhaite pas. La chèvrerie est aujourd’hui ouverte au public les mercredis et vendredis de 16h à 19h et les samedis de 15h à 18h30 gratuitement.
